28 février 2011

Sista Was A Rolling Stone

Fini la semaine dernière:

"Jeune guitariste devenu road manager de Memphis Silm, le narrateur d'Angie croise de concert en concert les plus grands bluesmen, Willie Dixon, Sonny Terry, John Lee Hooker.
et les nouvelles figures de la vie londonienne, les Rolling Stones et tant d'autres. Avec Angie, David McNeil nous plonge dans les années soixante, une époque riche en mythes et symboles, celle des tournées de l'American Folk and Blues Festival, du rock, du psychédélisme naissant, qu'il fait revivre avec un talent et un rythme enchanteurs."

Pitch très simple. Ecriture directe, livre court. On suis simplement le narrateur, qui lui même suis son boss et surtout cette fameuse Angie. Un brin amoureux, c'est en fait une petite tranche de vie que l'on suit, d'une entrée abrupte vers une sortie qui l'est tout autant, une bande de frise chronologique arrachée nette. La galerie de personnages est chatoyante, du patron de bar belge amateur de blues au pseudo-artiste crado et pique-assiette. Un bon mais court moment.

27 février 2011

Panoramas

Un des avantages de ce bridge est son mode Panorama apparemment très bon par rapport aux autres modèles. C'est la première fois que j'ai un tel truc entre les mains donc je ne saurais comparer mais en tout cas, on peut se faire bien plaisir avec ça. Cliquez pour agrandir.




25 février 2011

Noir et Blanc

Petite session photo noir et blanc avec le bridge du Papa Noël.









23 février 2011

Djibouti Ne Repond Plus

Fini ce weekend:

Un recueil de 8 romans de cet aventurier du debut du XXe siecle. Merci a Swann pour la decouverte (t'es mort mec?). On suit donc cet homme naviguer sur la Mer Rouge et l'Ocean Indien, trafficant des armes ou du Haschich. Plein d'astuces pour negocier et dejouer les entourloupes, on decouvre egalement la navigation, la decouverte de ces cotes enchanteresses et un homme qui a du mal avec la modernite et prefere mille fois sa vie la-bas a celle qui l'aurait pu avoir en France. Un pavé (1400 pages) mais 6 romans plus ou moins independants. Depaysant, j'ai pris un plaisir fou a le lire.

22 février 2011

Black Swan

Vu dimanche soir:


Bon, deja, oblige de faire la queue 20 minutes au Comoedia, c'est pas commun. Gros buzz autour de ce film quand même. Tres beau visuellement comme souvent avec Aronofsky, le gros point fort du film pour moi. On retrouve les jeux avec les sons des autres films. Mais pas de surprise, on a ce qu'on attend. J'ai trouve qu'il tirait un peu trop sur les ficelles du film d'horreur/suspense (jeu avec la musique qui monte, arrivée de personnages dans le dos, etc...). Portman joue tres bien, elle a d'ailleurs le seul rôle du film, les autres étant la pour l'habiller et l'habiter. Du coup, Cassel fait le boulot, mais son rôle en lui même ne lui permet pas d'être important et de laisser une empreinte sur le film. On passe un bon moment, on tremble et on sursaute parfois, mais pas de quoi en faire tout le foin qui a été fait a mon avis. J'attends le western des Coen Brothers avec plus d'impatience.




[NE PAS LIRE SI VOUS N'AVEZ PAS ENCORE VU LE FILM ET VOULEZ LE VOIR]




Par contre, il faudra louer sans cesse l'idee de realiser une scene lesbienne entre Portman et Kunis. Prettyyy Prettyyyy Prettyyyyyy Good.

17 février 2011

Dans Les Caves De L'Oncle Chew - Volume Numero Deux

Arsenik, Supreme NTM, Fonky Family, Fabe, etc... Période dorée du rap français? Sûrement. Dégénérescence depuis? Sûrement pas. Le rap français, en termes de qualité, se porte très bien. Merci pour lui. Dans tous les styles. De la déconne à l'introspection profonde, du boom-bap sorti des 90's aux sons synthétiques, tout y est. Les plumes sont là, les flows sont là, les productions sont là. Certes, cette année 2010 a vu la sortie de plusieurs poids lourds, permettant d'avoir une vue optimiste sur le rap en France. Alors oui il y a de plus en plus de merdes. Mais il y a aussi beaucoup de qualité pour ceux qui savent chercher. Et que ceux qui ne payent jamais pour la musique (que ce soit en disque ou en live) n'ouvrent même pas leur bouche pour se plaindre. Je n'achète peut être qu'un pour cent de ce que j'écoute, mais je supporte les artistes que je veux voir percer et qui ne roule pas sur l'or. Taipan, Casey, Roce, faut supporter, sans quoi seuls les gros vendeurs resteront en place. Si vous voulez n'ecouter que la Sexion D'Assaut, libre à vous.

Deuxième compile donc, une petite retrospective du rap français en 2010 (pour être plus précis, de décembre 2009 à janvier 2011, vous me permettrez ce petit écart). La pochette:

La tracklist:
On commence avec un morceaux de petits jeunes qui kickent ca bien (1995) pour aller vers des trucs plus drôles (C-Sen, Fisto, Taipan & Soklak), on fait un détour par le West Coast français (Driver, Aelpeacha & MSJ), on prends ensuite un virage sérieux avec des poids lourds (LTA, Casey, Roce, Ali, Dabaaz) avant de tamponner de plein fouet un mur bien roc(k)ailleux (Iris & Arm, B.James, Virus). S'ensuit deux productions casse-briques (Despo, Booba) avant de finir sous une avalanches de bons mots (Taipan) type "Les rimes qui font honte à ma famille ont plus de chance de m'épargner la famine, alors on nique tout et on partage à la Sylvester Staline" ou encore "Leve ton verre comme si y'avait jamais demain, je rappe comme si Jamel avait deux mains".

Ca se telecharge ici même. Un peu de fraîcheur pour le weekend.

16 février 2011

Curiosity Bitches!

Citer ses sources. Rendre a César ce qui appartient a Césaire. Voici 3 blogs qui sont des superbes sources de sons.

D'abord, Les Mains Noires (merci Quentin), blog qui déterre des disques du monde entiers. Vous trouverez dessus du jazz des caraibes, du groove francais ou italien des 70s, de la musique camerounaise ou ghanéenne, etc... De véritables pépites. Et en plus ces compilations sont agrémentées d'un beau travail sur les visuels. Passez donc 2h a tout telecharger et ecoutez tout ca, ca vaut le coup. C'est par la.

Deuxieme essai, plus classique mais qui permet de se tenir au courant des sorties, Jazz A Gogo. Vous trouverez beaucoup de nouveautes, des choses qui peuvent parfois passer en dessous des radars. Par exemple un double live de Chick Corea disponible uniquement au Japon, etc... Et il y a de tout, du blues, du manouche, des trucs plus traditionnels. C'est par la que ca se passe.

Pour finir, le blog Orgy In Rythm, qui a un nom plutôt clair. En y allant, vous serez acceuilli par Herbie Hancock donc c'est déjà bon signe. La aussi, on plonge dans les raretés. Des noms qui me sont pour la plupart inconnus, des jazzmen japonais, suisses ou que sais-je encore, et des vinyles remontant aux années 60 mis a disposition en libre telechargement. C'est ici.

Bref, ne soyez pas repoussé par l'inconnu, laissez vous guidé par les pochettes, les descriptions, et découvrez. Vous aurez des déceptions mais aussi de fantastiques d'ecouvertes (checker les compiles de groove francais ou italiens des mains noires par exemple). Et bien sur ces blogs vous ouvrent de nouvelles portes vers d'autres personnes aux démarches similaires.

15 février 2011

Blow The Horns

Je voudrais présenter deux gars que j'ai decouvert recemment. D'abord, le saxophoniste Byard Lancaster, qui participe à ce projet, "Sound Of Liberation". Superbe album de jazz orienté afro avec de gros solos de sax, vibraphone sur un fond de percus.

Un autre album à recommander est "Funny Funky Rib Crib" qui comme son nom l'indique est plus groove et funky. Il se termine par ce titre, "Dogtown":




Autre artiste dans la même veine, Phil Cohran, trompettiste qui joua notamment beaucoup avec Sun Ra. Cet ensemble de singles est superbe.
Avec notamment ce titre, "African Look".

14 février 2011

Le Magicien d'Oz Est Garcimore

Ma série en cours:


OZ, sur le penitencier d'Ozwald. Le synopsis: "Oz est le surnom de la prison de haute sécurité de niveau 4 Oswald State Correctional Facility, anciennement Oswald State Penitentiary. En son sein se trouve Emerald City (le plus souvent simplement appelée « Em City »), unité pilote créée par Tim Mc Manus où se côtoient les plus violents criminels et les simples délinquants. Le but est de favoriser les interactions sociales entre détenus. Majoritairement destinée aux criminels les plus endurcis, Em City a été conçue pour favoriser leur réinsertion en leur laissant une grande liberté de mouvement, ceci afin de leur réapprendre la vie en société par les relations entretenues avec les autres prisonniers, et en leur confiant des responsabilités comme la gestion de la restauration. Em City est le fruit de l'esprit idéaliste de Mc Manus, qui voudrait réinsérer les détenus les plus « irrécupérables ». Mais la réalité s'avère bien éloignée de son idéal, car la liberté offerte à des prisonniers déjà violents rend les conflits et les violences morales et physiques d'autant plus présents."

Une série avec des qualités mais aussi des défauts. Les défauts sont inhérents à la série et à son postulat de départ: laisser des dangers de la nature interagirent librement entre eux et penser qu'on va pouvoir les faire changer est une putain d'idee a la con. Le projet est donc voué a l'echec et on a parfois ce sentiment de redondance dans la naiveté des directeurs de l'unité.

Deuxieme point faible, la série peut paraître un peu datée. La faute à un manque de sobriete dans les effets visuels et a la presence de ce narrateur (un des detenus) au centre de scenes qui donnent un cadre et une mise en perspective de la série (et font echo au titre de chaque episode). L'image ci-dessus est d'ailleurs dans cette veine.

J'ai reussi a passer outre ces deux points faibles et me suis vraiment attache aux differents personnages. Et ils sont vraiment tres differents, du musulman devot pret a revolutionner le systeme de l'interieur à la fraternité d'aryens en passant par l'avocat qui a tué une enfant en conduisant ivre et qui se retrouve au milieu de cette jungle. Les dialogues sont bien ciselés et les acteurs sont au top (vous verrez des têtes connues pour ceux qui ont vu The Wire, Generation Kills ou Dexter). L'univers est brut. Il y a des morts, de la violence, de la drogue, des viols, etc... La prison quoi.

Je recommande donc grandement, mais encore une fois, il faut pouvoir faire abstraction des deux problemes majeurs mentionnés plus hauts. Je comprends que cela puisse saouler. Si ca vous tente quand meme, tous les episodes sont telechargeables par ici et les sous-titres par la.

10 février 2011

Pas Ewing, L'Autre

Les avantages à avoir une copine (surtout celle-ci) sont innombrables. Vers l'infini et au delà. Mais un des avantages potentiels, quand on a de la chance, c'est les beaux-frères et soeurs. Alors bien sur c'est à double tranchant. Vous pouvez être détestés à souhait, secrètement houspillés, ouvertement humiliés. Ou alors vous pouvez être gâtés. Qui plus est par des gens qui ont bon goût. Et figurez vous que c'est ce qu'il m'est arrivé à Noël. Ce qui m'a permis de lire et regarder (comment on dit pour un livre de photos?) ceci:


Un putain de bouquin, il faut bien l'avouer. L'homme a eu son lot d'exposition médiatique ces derniers temps, je pense que la plupart d'entre vous en ont entendu parlé. Mais quand même. L'homme ne se revendique pas photographe. "A quelques secondes de la diffusion en avant-première de son film Women Are Heroes, JR tient à remettre une chose au point. Juste une: il n'est pas photographe. Celui qui s'était auto-proclamé photograffeur puis artiviste se rend finalement compte qu'il n'existe qu'un seul terme pour le définir sans l'enfermer dans un carcan. JR est un artiste. Et qui plus est, un artiste qui s'expose dans la plus grande galerie du monde. La rue."

Voilà la ligne directrice. L'homme était déjà responsable des gigantesques portraits posés sur le mur de séparation en Israel dans son projet Face 2 Face.

Ce projet Women Are Heroes s'intéresse à la vie des femmes dans des parties du monde où la vie a tendance a être plutôt difficile. Les favelas de Rio, les quartiers de Nairobi, la Sierra Leone, l'Inde, etc... Tout en allant à leur rencontre et en les interviewant, il réalise des portraits qui sont ensuite affichés dans la rue (au sens très large) en format géant, réalisant des fresques impressionnantes. Le livre se compose de double-pages alliant portrait et récits de vie de la part de ces femmes ayant pour la grande majorité beaucoup souffert. Elles sont entrecoupées de photos des affichages géants. Comme ce projet, un des plus réussis visuellement à mon sens, au Kenya:



Outre le côté artistique de la chose, il y a bien sûr l'impact qu'on ces photos et récits de femmes sur leur communauté. Mais plus que ça, ces projets ont également une dimension sociale. Les baches utilisés dans ce projet pour afficher les photos sont restés là-bas, très utiles aux habitants en améliorant l'isolation (un toit qui prend pas l'eau quoi). Au Brésil, des centres culturels ont été crées, des enfants encouragés à aller réaliser des portraits, etc... C'est pour moi un des charmes de ce projet, réunir toutes ces dimensions en un seul projet.

"Il faut savoir aussi que JR a gagné cette annee le prix TED, qui est une recompense attribuée au projet jugé le plus interessant de l'année, avec 100 000$ à la clef. Une belle recompense en soi, qu'il va probablement reinjecter dans un projet suivant, et qui vient surtout avec son lot de reconnaissance."

Tout cela en étant plus jeune que nous. Et ouais.

En bonus, une (très belle) vidéo de son expo à Paris:

9 février 2011

Dans Les Caves De L'Oncle Chew - Volume Numero Un

Retour a Dam démoralisant comme d'habitude mais ma santé mentale reste correcte grace a Laurence qui a eu la gentillesse de me preter un PC le temps que le mien soit reparé. Histoire de pouvoir appeler Marion et de ne pas me coucher a 22h apres avoir lu en mangeant une soupe. Bref.

Petit trip sans prétention, je vais mettre en téléchargement une série de compiles faites par mes soins. Un thème pour chaque volume, mais pas de travail acharné (vous me connaissez). Juste des titres qui me passaient par la tête, pas que des raretés introuvables ou des trucs underground de fou pour se la raconter. L'idée est que cela tienne sur un CD (moins de 80 minutes) et que j'en fasse une de temps en temps. La première est donc orientée blues et soul. Une petite pochette vite fait mal fait:

Et la tracklist:

Quelques classiques, d'autres plus neufs, un remix, une chanson de pub de multinationale, des trucs un peu cheesy ou alors bien graveleux, des beats electro ou de la guitare, il y a de tout. Et ca se telecharge par ici. [NB: Au bout de 30 jours sans telechargement, le fichier disparaitra] Enjoy!

3 février 2011

Modulations

Fini il y a une dizaine de jour:


Merci au Père Noel pour ce bouquin. S'il est bien moins complet que le "Can't Stop Won't Stop" sur le rap, il est tout de même intéressant. Cela vient aussi de l'ancrage politique et sociale du rap, relativement absent du mouvement electronique. Ici, le centre d'intérêt est aussi technique. Le developpement des outils est tres interessant, surtout le cote artisanal des debuts. On regrettera certains chapitres voulant s'attacher a un certain style et nous décrivant avec des metaphores plus ou moins heureuses des albums. Mais une mine d'infos considerable et des (re)découvertes toujours intéressantes, de Miles Davis à Aphex Twin.

Miles - Directions



Aphex Twin - Window Licker

2 février 2011

Boom Boom

Mon PC est en rade. Cela signifie que j'ai peut être perdu mes dernieres avancees dans le boulot, que je ne peut plus avoir Marion au telephone et que je ne peut plus regarder de film ou quoique ce soit le soir. Nice. En attendant, 3 albums d'electro sortis relativement recemment et qui m'ont bien plu.

Fraîchement pressé, le nouveau disque d'Agoria ne révolutionne rien. Mais le son se fait plus chaud que sur les précédents, avec quelques bons invités au chant et un featuring de Cral Craig sexuel au possible. Ici le titre "Panta Rei" que j'ai bien aime.



Style différent. Nicolas Jaar inclut pas mal de piano dans ce disque, qui flirte entre pas mal de styles différents, ou plutôt les integre a son univers. Un disque calme et tres plaisant.
Ici le titre "I Got A Woman" issu de l'album ci-dessus.



Derriere cette pochette hideuse (qui peut le nier?) se cache un tres bon album bien rentre dedans de la lyonnaise Flore. Tout n'est pas bon, il y quelques redondances, mais les morceaux qui font bouger sont reussis.


Pour tout vous dire il commence par ce morceau, "Get It In Get It On", qui remue plutôt pas mal.