René?

Vu hier:


Un film d'espionnage mais ne vous attendez pas à un film d'action. Le cadre du film, ce sont les services secrets britanniques dans les années 70. Alors esthétiquement, ça marche très très bien et j'ai beaucoup aimé l'ambiance du film. Après, on pourra un peu regretter le rythme lent. Je m'attendais d'ailleurs à voir un grand Oldman, mais son flegme à toute épreuve (en apparence) n'en fait pas forcément un personnage super intéressant. Finalement, le protagoniste du film en est bien l'intrigue et la question du "qui?", mais aucun vrai personnage ne nous marque. Un film du dimanche soir mais pas un chef d’œuvre.

Dans Les Caves De L'Oncle Chew - Volume Numéro Quinze

Bon, je vous gâte un peu trop en ce moment mais ça me fait plaisir. Une nouvelle compile un peu spéciale puisque certes réalisée par l'Oncle Chew, mais à partir du matériel que lui a passé son Oncle Pierrot.Vous n'êtes pas sans vous souvenir qu'après m'être fait offert une platine par ma chérie, j'ai récupéré de nombreux vinyles de la collection de mon oncle. Alors pour faire honneur, voici une compilation courte, car je voulais faire découvrir uniquement des artistes que je ne connaissais pas et rester dans un son relativement homogène. Huit titres, 47 minutes et de très beaux moments de blues et de rock.


On ouvre avec un morceau un peu orienté soul avec The Electric Flag. Suit une pièce presque jazz du Spencer Davis en hommage à Lumumba. On entre ensuite dans le blues avec Mayall (dont je vous avais déjà parlé) et, mon très gros coup de coeur, Ten Years After (un double LP des plus somptueux). On part ensuite plus dans le rock avec Rory Gallagher, des trucs sonnant relativement moderne au niveau composition pour l'époque (à moins que ce ne soit plutôt les groupes d'aujourd'hui qui sonnent vieux). Steely Dan, là encore un très bon disque plus barré, avec des morceaux parfois en dehors des clous. Et on finit sur Wishbone Ash, rock de guitar hero. J'ai choisi le morceau le plus court de ce double LP de live dates, pensant que 17 minutes de vol sous psychotropes serait peut-être trop pour vous...

Va chercher bonheur mon ami. Tu trouveras tout ça en cliquant par ici. Et n'oublie pas de remercier tu sais qui.

Sale Sud

Fini ce weekend:


Avant de truster les charts et de devenir le style le plus inflential le sud a longtemps reçu les moqueries des autres rappeurs côtiers. Trop dansant, trop débile, trop ancré dans ce sud que peu de critiques new-yorkais parviennent à apprécier, car il s'adresse souvent plus à vos instincts qu'à votre intellect, se la raconte plus qu'il ne revendique. Et pourtant, Outakast a l'album de rap le plus vendu de l'histoire, Lil Wayne est un des rappeurs les plus connus et vendeurs de la planète et des producteurs comme les Neptunes ou Timbaland étaient à l'origine de la moitié des titres squattant les top 10 à une époque.

Par quelques courtes entrevues et surtout un bon travail de recherche, Ben Westhoff nous offre un tour rapide du sud. Après les chefs d’œuvre lus précédemment (notamment "Can't Stop Won't Stop" de Chang, ou "The Big Payback" de Charnas), on reste sur notre faim: l'objectif (et la taille du livre) n'était pas le même. Quand même un bon livre qui nous fait creuser ce sud qu'il faut apprendre à aimer pour ne plus pouvoir s'en passer, parole de votre serviteur.


Outkast Ft. UGK - International Players Anthem par lilmarcus

Le Plus Long Scandale De La République

Relu il y a quelques jours:
J'en avais déjà parlé quand j'avais vu les docs de France 2. On plonge ici encore plus dans les détails, avec moins d'accent mis sur les relations d'affaire (alors que dans les docs, ELF tenait une part prépondérante), mais plus sur la politique.

Entretiens de guerres civiles (notamment en appuyant à fond sur la carte ethnique, même là où elle n'a pas lieu d'exister), assassinat de chef d'Etat démocratiquement élus (Olympio au Togo, etc...), trucage d'élections, détournement de l'argent d'aide au développement (fourchette haute de la part qui offre vraiment une aide humanitaire: 5%), et la liste est encore (très) longue.

Une des caractéristiques intéressantes de ces réseaux est la façon relativement chaotique dont tout ça s'enchevêtre. Parmi les différents réseaux et services, personne ne sait vraiment ce que fait l'autre, ce qui donne parfois lieu à des aberrations. Autre point intéressant, en suivant la loi de "l'ami de mon ami est mon ami/ l'ennemi de mon ami est mon ennemi/etc..." on arrive à des alliances souvent impensables de la France avec des dictatures sanguinaires, uniquement à fin de conserver son pré carré. Bref, un terrain de jeu pour la France.

Si on ne demande pas à celle-ci d'encourager le développement de l'Afrique (elle pourrait hein, mais ne lui en demandons pas trop), encore pourrait-elle ne pas le tuer dans l’œuf. Un livre affligeant pour notre pays, où le patriotisme ne consiste cette fois pas en la défense des intérêts du pays (ceux-ci débouchant en plus d'une vision très court-termiste), mais simplement à révéler et combattre les évènements qui souille la France. Une lecture indispensable. Je me ferai un plaisir de prêter le livre à quiconque veut en savoir plus sur le sujet.

Pop Pop!

Allez, pour ceux que ça intéresse, j'ai reçu une bonne nouvelle en début de semaine. Acceptation de mon deuxième papier. Pour votre bonheur: "Neural correlates of dynamically evolving interpersonal ties predict prosocial behavior" par Johannes J. Fahrenfort , Frans van Winden, Benjamin Pelloux, Mirre Stallen and K. Richard Ridderinkhof paraîtra dans le journal Frontiers In Decision Neuroscience. A fêter ce weekend...

C'est Tendance!

Découvert samedi dernier, "La Petite Tendance", restaurant libanais au 56 Cours Émile Zola, au début de Villeurbanne.

Et bien ma foi, pour des prix raisonnables et avec un accueil sympa et taquin comme il faut, on a très bien manger. Recommandé par une libanaise qui avait mis le coup de tampon "Approuvé", on y allait convaincu de passer un bon moment et personne n'est reparti déçu je pense. Du soleil dans l'assiette par -15°C dehors, c'est toujours plaisant. Et puis l'assiette gratuite en plus à la fin, ça fait tellement plaisir. Alors allez goûter les mezzés et ne posez pas de questions, votre hôte Frédéric Yakzan s'occupera très bien de vous.

Saint Gervais

Retour en images sur le weekend à St Gervais il y a 10 jours. Si le temps le samedi ne nous a pas permis de nous éclater tellement il faisait froid (Marion:"J'ai mal aux ongles!"), on se l'est bien donné avec Blaise (Astrid, notre autre hôte (chaud à dire) étant restée au resto d'altitude pour cause d'excroissance ventrale).

2 vues de l'appart au réveil. N'hésitez pas cliquer sur les photos pour agrandir et visionner tout le diaporama.

Sapin bizarre. On dirait qu'il y en a 4 en 1. Je me suis demandé au début si il y avait un bug au niveau du mode panoramique mais non.

Snoop likes that.

Dans Les Caves De L'Oncle Chew - Volume Numéro Quatorze

Hier s'est terminée la CAN sur une victoire de la Zambie. Chez nous il fait toujours -15°C mais heureusement l'Oncle Chew est là pour vous ambiancer avec des vibrations africaines! Nouvelle compile et deuxième volet des morceaux africains, toujours ripés direct de la platine (quelques problèmes d’électricité statique parfois, mes excuses).

Viens chercher tes trois quarts d'heure de chaleur!

Bref, encore une fois c'est que du bon et ça se télécharge ici!

Dingue?

Vu:


Du même réalisateur que "Café De Flore". On suit une famille canadienne, des parents et 5 garçons (ouch!) et notamment l'avant-dernier, qui passe par tous les styles possibles en traversant les 60's, 70's et 80's. Là encore, la musique est très présente et c'est pour le mieux. Encore plus que dans Café De Flore, on alterne moments drôles et attachants (notamment du fait de la nostalgie ambiante) avec quelques scènes plus gênantes voire dramatiques. C'était donc un très bon film que je recommande. Nous venons de découvrir Vallée par ces deux films et je ne peux qu'affirmer que son style me plaît énormément. A suivre.

Paperboys - #31-40

On a fêté en beauté le 40ème son du moment Paperboys avec M.I.A. Comme à chaque dizaine, voici la compile des 10 derniers morceaux. Une fois de plus c'est du lourd et ça se télécharge en cliquant ici.

Paperboys - M.I.A. Is A Bad Girl

M.I.A. est de retour et ça fait très très très très mal. Allez m'écouter ça et plus vite que ça!

Vocation

En ce moment on va au ciné comme on change de slip. Vu dernièrement:


Bon, et bien on a un bon petit film mais qui affiche ses limites. Brody fait un bon boulot, tentant de s'écarter de tous les malheurs qui le touchent de près ou de loin. On suit donc un prof, Brody, qui est un remplaçant temporaire dans un établissement pseudo-sensible. Ça et la rencontre, au détour d'une de ses errances nocturnes, d'une ado qui se prostitue et de laquelle il va finalement décider de prendre soin. Le tout est assez démoralisant et te fait détester la société américaine (vers laquelle nous tendons et que de faibles barrières nous permettent encore d'éviter): enfants sans aucun respect, parents encore pire défendant leurs chiards à tous prix, anti-dépresseurs, abrutissement télévisuel, etc... Bref, cela fait peur et peine. Mais il manque quelque chose à ce film pour en faire plus qu'un très "bon" moment.

Paperboys - Ernest, River, Christian & Co

Un petit moment que je n'avais pas mis de son du moment sur ce blog, mais j'ai pas lâché l'affaire Paperboys. Retrouvez du jazz (Christian Scott), de l'électro (River Gbeh, Ernest Gonzales) et du rap (DJ Fresh) chez les gamins de papier. Clique ici!

Image & Son

Vu dimanche:


Refroidis, un peu, par quelques critiques peu élogieuses, on a failli aller voir le Clooney (The Descendants). Et puis bon, la bande annonce de ce dernier est tellement à chier que quand même, on allait pas faire marche arrière pour trois connards soit-disant experts qui n'ont pas aimé.

Et bien mazette, quel bien nous en a pris. Je n'avais pas vu C.R.A.Z.Y., salué par la critique, lui, mais j'ai adoré la réalisation de J-M Vallée. Le film repose énormément sur la musique (notamment le morceau Eponyme de Dr Rockit a.k.a. Matthew Herbert) et les choix sont pour la grande majorité très réussis (Pink Floyd notamment arrive de manière magique). Je vous laisse regarder la B-A ou lire des pitchs pour avoir un résumé mais les deux intrigues entremêlées sont parfaitement articulées et se relaient sur un bon rythme. L'esthétisme est omniprésent dans le film, du Montréal moderne au Paris des 60's. Les acteurs sont tous parfaitement au niveau (pas de quoi mettre Paradis au dessus du lot d'ailleurs, sa performance est à la hauteur mais n'a rien de démentiel). Bref, j'ai passé un superbe moment, emporté par le rythme des images et du son, des sentiments et des questions. Je recommande ultra-chaudement, allez-y!!!

(Et n'allez pas voir le Clooney, je sais de source libanaise retranscrite par un espion franc-comtois que ce film est inutile).