20 novembre 2012

Un coup de ciné

Vu il y a peu:


L'idée est de sortir d'Iran des employés de l'ambassade américaine en fuite en utilisant comme couverture la réalisation d'un film de science-fiction. Tiré d'une histoire vraie, le film de Ben Affleck se présente comme un bon film américain du dimanche soir. Dialogue hilarants entre Goodman et Aron, les deux personnages issus d'Hollywood, un Ben Affleck en loup solitaire (hélas sans grandes expressions et qui adopte un peu trop cette tête de Droopy) et une hiérarchie qui ne veut pas comprendre que ce plan, aussi farfelu soit-il, est le seul qui peut permettre de sauver ces gens. Bref, tout finit bien, le film ne présente pas les Iraniens comme des tarés de Dieu et prends bien le soin d'expliquer que ce sont bien les USA qui ont installé et nourri le régime qui a provoqué cette révolution. Un bon divertissement. Argo Fuck Yourself.

Et:


Dans un petit village du Danemark, un employé de crèche est accusé à tort par un enfant d'avoir commis des abus sexuels. Un homme abandonné de presque tous ces amis et qui devient la plaie de tout le village qui ne se dérange pas pour l'agresser moralement et physiquement. Une injustice latente qui rend le film tendu de bout en bout, avec quelques scènes qui font mouche. Mikkelsen est très bon en effet, tout comme la petite fille et son père (qui jouait le frère du héros dans Festen). Et la fin est réussie. Je conseille fortement.

15 novembre 2012

Bruno Beltrao - Grupo da Rua

Hier nous étions à la maison de la danse pour voir le Grupo da Rua de Bruno Beltrao. C'est beau cette image non?


Et bien mesdames et messieurs, sachez que ce spectacle, choisi par mes soins pour notre abonnement, était....... d'un ennui profond voir même carrément très irritant (j'ai souhaité éviter le terme de "grosse merde" car quand même, ils avaient l'air sympa ces petits jeunes). Silence pendant les 15 premières minutes de danse, avec donc pour bande-son les crissements des baskets des danseurs et les tousseurs professionnels qui constituent le public de la Maison de la Danse. (Petite aparté mais sérieusement, on n'a pas le droit de rentrer dans cette salle si on a pas une bronchite? Il ne se passe pas 5 secondes sans qu'un connard ne tousse, j'ai des envies de meurtre.) S'ensuivront 5 minutes avec uniquement une cymbale battant la mesure très lente, entrecoupée de gros riffs bruitistes type death métal ultra-forts. Miam. On eut le droit ensuite à quelques expérimentations électro pas trop nulles. Côté danse, dire que c'était du hip-hop serait comme dire que Miles Davis a fait de l'électro car un jour il a utilisé un synthétiseur. On retrouve quelques vagues idées du hip-hop mais à part ça... Les mecs passent leur temps à courir en arrière en cercle et à sauter dans tous les sens. Ajouter à cela quelques pseudo-tentatives de scénographie avec des lumières dans la gueule et une guirlande néon qui ne sont même pas utilisées ou mises en avant, juste présents. Bref, du contemporain dans tout ce qu'il y a de prévisible, de l'anticonformisme tellement conformiste. Seul bon point du spectacle, il n'a le mérite de ne durer que 55 minutes. Et bien entendu des tonnerres d'applaudissements tandis que nous quittions la salle.

14 novembre 2012

Paperboys #71-80


De retour après un gros mois d'absence. A venir les photos de Berlin et du cinéma. Pour la musique, comme d'habitude, vous avez votre dose chez Paprboys (à droite) puisque c'est moi qui nous en occupons. A ce propos, une nouvelle dizaine de passée donc une nouvelle compile avec que du lourd.



CHRISTIAN LOEFFLER // ÂME // ANTHONY NAPLES // ROBERTO FONSECA // BUMCELLO // KOUYATE & NEERMAN // EVERYDAYZ // BLU & EXILE // TAIPAN // C.SEN