9 octobre 2012

Encore combien de kilomètres?

Ouais, dimanche y'en a qui se sont levé tôt avec comme l'impression d'aller au casse-pipe. Et puis en fait ça s'est pas si mal passer. Finalement, un semi-marathon c'est pas grand chose... J'ai rempli mon objectif de faire le truc en 2h00 (2:00:57 pour être exact) et toutes mes congratulations au guerrier François "Speedy Gonzales AïeAïeAïe" Charruel qui a fini en 1h46! Waouw. Reste que ce truc c'est quand même de la merde en barre pour les articulations, je te dis même pas l'état des genoux et des chevilles pour ma part. Bref, content de l'avoir fait et de ne plus avoir à le faire.


Par contre, merci pour l'orga: 27€ et pas de tee-shirt, pas de bouffe aux ravitaillements et même pas une photo attestant de ma présence. On verra pour les 13 bornes du Beaujo maintenant, ça peut être drôle en mode déguisement.

1 octobre 2012

Dans La Vidéothèque de Tonton Daouid (2)


La comparaison avec son filleul “The Hungover” (Very Bad Trip) est obligatoire et implacablement à l’avantage du précurseur. Vous y trouverez de la folie, de la drogue, du sexe, des morts en pagaille avant de terminer sur une fin surréaliste. Sans scrupules, les personnages feront tout pour sauver soit leur peau, soit leur très chéri mariage. Bien heureusement pour nous, ils pètent tous des câbles et le fait que leur destin ait été pris en main par un homme sans limites et psychologiquement instable rend le film magique. On se bidonne au milieu des crises d’hystérie perpétuelles de ces gens « normaux » (si tant est que cela existe) qui ont plongés dans une piscine de culpabilité et de paranoïa. Magique.


« Plongée » dans la mafia irlandaise de New York. Peu glorieuse car en plein décrépitude, les Irish apparaissent alcoolo, soupe au lait et bien peu sérieux pour des mafieux. Mais ça fait folklorique et plutôt sympa. Cependant il se trouve que dans la bande, Sean Penn est en fait un flic. Et oui, normalement vous l’apprenez au bout de 45 minutes mais la jaquette du DVD a pris soin de nous le dire direct. Merci bien. Les mafieux italiens sont aussi un peu caricaturaux (« Il a sali mon costume, impossible de le récupérer, tu comprends bien que je suis obligé de le descendre ») mais ça passe. Ce que j’ai bien aimé dans ce film, c’est de voir le clan irlandais se déliter peu à peu, coincé entre la pression des ritals et les éléments barrés de leur propre clan (dédicace à Gary Oldman, très très loin dans ce film et qui avant d’être le commissaire Gordon ne prenait en fait que des rôles de tarés). Bref, un bon film qui a cependant un peu mal vieilli.