30 septembre 2010

Sont Trop Forts Ces Ricains (Part 2)

Vous vous souvenez le truc sur les ricains qui sont trop forts tout ca tout ca? Bon bah nouvel exemple. Jimmy Fallon, qui a deja les Roots comme backing band durant son emission, se tape un délire "A history of rap" avec Justin Timberlake. Ca donne ca:



Enorme hein? Et maintenant, imaginez ce qu'on pourrait faire chez nous:

29 septembre 2010

Le Retour Du Son

Le Brésil, c'est fini. J'ai bien fait durer. J'ai posté des tonnes de photos. Donc maintenant, vu que ma vie n'a plus grand intérêt sans ma petite Tsindé-Dzingoué, je vais vous parler de musique. Plein d'albums découverts que j'ai kiffé. Première salve.


Non ne partez pas! Pas tout de suite. Ok, le titre de l'album peut rebuter. Et oui, il y a des morceaux de l'album qui parle de cul assez crument. Mais Gainsbourg aussi, ne nous arrêtons pas aux mots. Et puis il y a les barbecues, la drogue et le soleil aussi. Aélpéacha, MSJ et plus largement le crew Splifton sont les apôtres français de la G-Funk et d'un rap cool. Les productions sont léchées (hum) et très funky. Ici, le clip de "Tout le monde". Allez, secoue ta tête, les doigts de pied en éventail dans ta chaise longue.


Rien à voir. Dans tout ce que sortent les Inrocks, il y a un gros tri à faire. Le problème de ce journal, c'est qu'à force de trouver le renouveau absolu du rock ou encore des bijoux d'albums toutes les semaines, on se lasse. Pierre et le loup. Mais il y a parfois de bonnes trouvailles, comme ce disque.

Ce titre, "Get Behind Me", assez punchy en est issu, mais l'album est beaucoup plus "folk" que cela.



Comme celui-ci, "We Die And See Beauty Reign". Assez beau avouez.



Enfin, un truc dont vous n'avez probablement pas entendu parlé. Le producteur/beatmaker Céhashi, qui assurait les productions de l'album "Je Vous Aime" de Taïpan, sort un espèce de maxi, gratuit, qui allie des classiques de la Motown avec des productions actuelles et notamment l'usage de l'autotune, ce logiciel d'ordinaire imbuvable qui fait des voies de robots.


Et quand le mec veut appliquer cela à des joyaux de la soul, on se dit qu'il fonce droit dans le mur. Dommage, univers très original, son nouveau, electro planante avec ces voies habilement déformées. J'adhère à fond. Ca se télécharge ici ou directement .

Ici, un remix donc de "Papa Was A Rolling Stone" (sans autotune mais le seul trouvé sur le net, mais allez checkez ce disque, ça vaut vraiment le coup).

28 septembre 2010

Back 2 Rio & Paris


Retour à Rio donc. Sous la grisaille comme d'hab. Et juste avant de retrouver une grisaille bien plus violente. Le 15 aout à Rio n'a pas grand intérêt, tout est fermé, la ville dort complètement à part... dans les églises. On file donc dans cette énorme soucoupe volante, avec ces vitraux de 60 mètres de haut.



Et puis on va jeter un petit coup d'oeil au théâtre municipal avant de taper une bise au Cristo Redentor et de s'envoler vers les 13° de Panam.


27 septembre 2010

Braquo

Terminé hier:
Pour faire court, autant dire qu'on se prend au jeu. La fin de chaque épisode lance le suspense qui fait qu'on a envie de voir le suivant. Les acteurs sont (relativement) bons même s'il y a quelques ratés quand même. On manque parfois beaucoup de spontanéité et les dialogues de flics, avec le jargon qui va avec, ne sonnent parfois pas très naturels. L'ambiance sombre et sale est appréciable et les "méchants" sont bien méchants et ne se laissent pas faire. Les rouages de la chaîne de commandement et la présence de l'IGS rendent la chose intéressante. Donc voilà, ça se laisse regarder, les battements du cœur s'accélèrent souvent mais...

Mais bon Dieu, avouez que le sort s'acharne quand même sur ces pauvres gens. Dès qu'ils sont débarrassés de leurs (énormes) problèmes au boulot, c'est les problèmes personnels qui prennent le relais (décès de parent, femme dépressive, dettes de jeu, etc...). Cet empilement de tuiles, volontaire de la part des scénaristes, fait qu'on se demande un peu comment les mecs sont arrivés à rester flic aussi longtemps. Et puis concernant la violence, il y a sûrement du vrai, mais est-ce que tous les mecs qui braquent des DAB se baladent avec des grenades sur eux? Un mec se fait enlever et comme par hasard, c'est par un taré bosniaque qui a torturé et violé au Kosovo. Disons qu'on a parfois l'impression d'une collection de faits divers réunie dans la vie d'une seule bande de flics. Alors ça fait beaucoup et on perds en réalisme.

J'ai quand même pris du plaisir à le regarder, ne vous méprenez pas. Mais, dans les créations de Canal, j'ai préféré Engrenages et Pigalle La Nuit. Une petite pensée au juge Roban et à Nadir Zainoun au passage.

26 septembre 2010

Les racines de la légende

Rendons les armes. Ils sont trop forts ces ricains. J'imagine la discussion:

- John Legend donne un concert accompagné de The Roots bientôt. Et si on le filmait, ça pourrait être sympa, non?
- Ouais carrément mec.
- Et t'as pas un gars qui pourrait nous faire le machin?
- Je connais bien un mec mais bon...
- Ah ouais, qui?
- Spike Lee, mais tu penses que ça ira?
- Bah écoute, on va faire avec.

Voilà.



Et l'album qui va avec.

24 septembre 2010

Lençois - Chapada Diamantina

Après Morro de Sao Paulo, on file direction Salvador pour prendre le bus de nuit direction Lencois, ville d'accès au parc naturel de Chiapada Diamantina. Hélas pour nous, le bus est complet et on est obligé de se rabattre sur le motel le plus proche de la gare routière de Salvador. Pour expliquer les motels au Brésil, comment dire... Tu as le prix à la nuit, et le prix à l'heure. Donc en gros c'est un baisodrome avec lit rond et miroir. Je vous laisse admirer.

Appelle moi téton ardent... Pssssssssssshhhhhhh...

Autant dire que tu dors tout habillé, que tu pries pour ne pas bouger dans ton sommeil et toucher, par malheur, un millimètre de draps. Quand à la salle de bain... elle est bien où elle est. Le lendemain, direction donc Lençois. Arrivée dans l'après midi (6-7h de bus quand même). On découvre la ville puis on réserve une ballade le lendemain qui nous permettra de voir 4 sites assez différent. On n'a hélas plus le temps de faire un trek sur plusieurs jours si on veut avoir notre vol de retour sur Rio.

Une ville de 9000 habitants, ça fait bizarre au Brésil.

Temps pas terrible le jour de notre arrivée mais heureusement magnifique le lendemain.

Bienvenue à la cascade Willy Wonka, toute en Coca-Cola.

On aime bien les photos à la con.

Bon par contre elle est gelée. Mais parfaitement potable, même si elle pourrait ressembler à la petite quantité d'eau qui se loge dans le réceptacle de la brosse à chiottes (désolé si vous êtes à table).

Et bien sûr tu peux aller tripper derrière la cascade.

Ensuite on roule direction le Pao Iniacio, espèce de montagne avec vue à 360°.

Et on se fait un petit trip parapente avec Marion.

Ouais nan, en fait c'est juste qu'on puvait se pencher grâce à une pierre. Comment ça tu m'as pas cru?

AAAAAAAAAAAAAAAAAHHH!!!!

Toujours pas cru?

Ensuite, direction la Gruta Azul (je suis sûr que tu peux traduire toi même), qui abrite une eau cristalline (à cause du processus, avec le calcaire tout ça, c'est bien les voyages, on apprends plein de trucs qu'on oublie direct). Vas-y, dis une profondeur pour l'eau...

18 mètres!!! Et ouais, l'eau est tellement claire qu'on a l'impression que les rochers sont à 2 mètres mais en fait nan. Si tu tombes dans l'eau, elle se trouble et tu en as pour des heures avant de pouvoir revoir le fond.

Il faut y aller à une certaine heure bien sûr pour avoir les rayons du soleil et la couleur bleue.

Et pour finir, direction une grotte immense avec des stalactites et mites (encore une fois le calcaire tout ça tout ça).

Noir et silence totaux. Les photos ne rendent bien sûr rien mais la ballade était très impressionnante avec une très grande hauteur de plafond (c'est de l'ancien remarquez). Et puis le guide te fait des petits jeux marrants avec les ombres, donc on a croisé un lion, un cheval, un hibou, etc... Et puis en sortant, la nuit étant tombée, on finit cette journée par une somptueuse nuit étoilée. Gros kif.

23 septembre 2010

La Cerise...

[Complète toi même ce jeu de mot pourri.]

Lu cet été:


"Ghetto ? Oui, il faut oser le mot, ce terme qui fait si peur à la République. Parce que, année après année, dans les banlieues des grandes villes françaises, se sont constitués des territoires à part, avec leurs propres lois, leurs langages, leurs hiérarchies, leurs frontières. Ce livre est une plongée dans les eaux profondes du ghetto français, dans le noyau de la crise urbaine."

Je déteste les 4ème de couverture. En lisant ceux-ci, j'ai toujours l'impression que le livre que je vais lire est pompeux tant on en vente les mérites. Et je me dis que, quand je flane dans les rayons a les lire, je passe à cote de tres bons ouvrages, tout ca parce qu'un editeur a voulu nous le vendre comme l'oeuvre ultime. Pourquoi ne pas simplement mettre un extrait du livre, qui nous donnerait une bien meilleure impression de que celui-ci est en réalité. Bref.

Ce livre n'est donc pas LE livre. Il est cependant tres interessant en cela qu'il nous donne de nombreuses perspectives, de par des sources vivant, travaillant ou servant dans ces quartiers. Des rencontres avec les jeunes, beaucoup, avec les parents, les maires et les forces de police. Si ces témoignages sont intéressants, le travail de l'auteur n'est pas seulement celui d'intervieweur. Certains discours semblent en effet déjà entendu mais parfois les clichés en sont parce qu'ils existent. Par exemple, les populations des bamlieues et surtout les jeunes ont un "accès" à la violence extraordinairement supérieur aux autres jeunes: bagarre, assassinat et funérailles sont souvent des choses vécues très jeune. Comme dirait un commentateur sportif "Cela va sans dire mais ca va mieux en le disant".

Un livre qui se lit bien, vite et qui a aussi le mérite de tordre le coup à certaines contre-vérités. Par exemple le fait que le nombre de policiers par habitant est très largement inférieur en banlieue qu'à Paris intra muros. L'image qu'on en donne étant que toujours plus de moyens sont mis en oeuvre pour la securite dans ces zones, alors qu'on en est en fait bien loin (rapport de 1 a 3 si mes souvenirs sont bons mais c'est a l'aveugle). La considération des banlieues de province et des phénomènes similaires de ghettoïsation à la campagne ou dans les petites villes est aussi très intéressant.

22 septembre 2010

Morro de Sao Paulo

On continue (c'est bientôt fini je vous rassure) ce trip au Brésil avec notre départ, depuis Salvador, vers l'île de Morro de Sao Paulo. On avait prévu de prendre un cata pour faire le trajet en 2h mais les prix ayant pris 50%, on a opté pour le trip à la locale avec un premier bateau, suivi d'un bus et d'un second bateau, le tout en environ 6h. Ca m'a rappelé vraiment l'Indonésie où l'on se tapait ce genre de délire à prendre 3 ou 4 bus pour aller d'un spot à un autre. Si l'île est très touristique (je n'aimerais pas y aller en été), elle est quand même entourée de très grande plage et peuplée de bons restos et de beaux magasins. Pas grand chose à faire à part le farniente. Ca tombe bien, on était venu pour ça. On peut aussi y jouer au foot avec des Brésiliens, mais à 3 contre 1 en contre attaque, le mec y va tout seul, tu peux crever pour avoir le ballon, gringo ou pas.



Sur le trajet.



Toujours sur le trajet, mais la deuxième partie.

Sunset sur la côte avec toute les plages.

Avant la marée le matin, plages à perte de vue.

On a du marcher 2h avant pouvoir se baigner (le temps que l'eau monte).

Glace vendeur.

Avant la marée.

Après.

Ca fait fond d'écran windows mais je trouve ca rigolo.

Coucher de soleil du bon côté cette fois.

Cité des Anges

Lu cet été (en rongeant sur le rentrée):






Classique du roman noir, le Quatuor de Los Angeles de James Ellroy. Ambiance carsseuse, flics pourris, riches familles pleines de vice, 50's, flics juste mais aux méthodes illégales, meurtres, mutilation, sexualité dépravée (surtout dans les meurtres), boîtes de jazz, boxe, racisme ambiant, bordels de Tijuana, chantage, cinéma á Hollywood, chasse aux communistes...

Voilà en gros de quoi sera faite votre lecture si vous vous lancez dans ces quelques 2500 pages de ces quatre romans. L'ecriture est froide, précise et quand il le faut, affollée et violente. Les intrigues sont superbement ciselées mais, comme pour la série The Wire, il faut pouvoir gérer les très nombreux personnages periphériques. J'ai adoré, je le recommande à 100%. A noter également la qualité de la traduction.

16 septembre 2010

Saalvador (2) Bahia

Deuxième partie de notre visite de Salvador. Quartier de San Antonio puis la plage. Reminder: ne pas y aller à pied, cela permet d'éviter les fumeurs de crack (très polis au demeurant) et les ballades dans les favelas genre "Nan t'inquiete, je sais parfaitement où je vais".

















WOUAAAAAAAAAAH!!!!!! Je rentre et je te croque toi!