27 septembre 2012

Dans Les Caves De L'Oncle Chew - Volume Numéro Vingt

Chose promise chose due, voici donc le 20e volume des compile de votre oncle préféré. Et on arrive avec une double ration de jazz nippon des 60s-70s-80s, tous déniché sur le splendide blog Orgy In Rythm. Du doux, du dingue, du dur, du funky mais que du très très bon je vous rassure.

 

Vous trouverez tout ceci en suivant ce lien. N'hésitez pas à partager si vous aimez.

25 septembre 2012

Dans La Vidéothèque de Tonton Daouid (1)

La Corse c'est très bien mais quand on est deux il faut quand même trouver de quoi occuper ses soirées. Même si les J.O. c'est cool, j'aurais eu du mal à imposer cela soir après soir. C'est dans cette optique que nous avons fait une razzia chez Revon, collectionneur assidu de dvds. Petit compte-rendu donc des films que nous avons vu dans sa vidéothèque.  


Bon alors clairement pas à la hauteur. On s’attend à du grand film noir et on se retrouve avec une espèce de caricature sans saveur. Tout est entendu et attendu, Joakim Phoenix apparaît comme un Vincent Gallo raisonnable et Mark Wahlberg est planté au milieu d’une embrouille que lui, gentil repenti, voulait éviter à tout prix. Il occupe très bien les trois registres qu’on lui a demandé d’utiliser: l’homme discret et humble qui n’aime pas qu’on le remarque et le prenne à partie ; un air de victime impuissante et hébétée ; et finalement un air de héros ordinaire et populaire, seul contre tous (à noter que trois registres, c’est déjà deux de plus que Nicolas Duvauchelle dans la totalité de la saison 2 de Braquo). Charlize Theron est bonne. Le boss, James Caan (Sonny dans Le Parrain), est lui aussi victime de son rôle lisse et plat.

Englué dans une esthétique New-Jersey fin des années 1990, ce film nominé à Cannes et présenté comme « un des plus grands films noirs de ces 30 dernières années » est franchement décevant et manque cruellement de puissance dans les personnages et la tension dramatique ainsi que de relief et de surprise dans le scénario. A noter que la férocité de mes propos est ici simplement proportionnelle à l’arrogance de la présentation du film citée plus haut.


Évacuons directement le fait que le trait soit volontairement forcé. Pas tant sur « les faits », c’est-à-dire l’observation que certaines boîtes constituent un panier de crabes innommable où le sabotage et les trahisons sont le pain quotidien. Mais plutôt sur la frontalité et la violence des oppositions entre les personnages, notamment en cas de différences dans l’étage hiérarchique occupé. Du moins on est en droit d’espérer que le trait est forcé, pour la grande majorité des entreprises.

Une fois accepté cette volonté du réalisateur, on se régale. Sitôt passé la scène d’ouverture qui nous permet d’appréhender le look outrageux de Magimel (qui atteindra son comble lors de la scène du parcours santé avec Cotillard), on entre dans le vif du sujet avec la scène du squash (initialement un court-métrage en lui-même, duquel a été tiré le film). Une scène qui constitue presque le sommet de dureté psychologique d’un film qui n’en manque pas. Le patron est tout simplement un dictateur de la compétition et de la rentabilité, dans une mesure qui paraît extra-terrestre. On continue à se régaler ensuite (notamment quand ce dernier en prend lui aussi pour son grade) avant d’arriver vers le final du canyoning où les incidents de parcours rendront les comportements (et surtout leurs conséquences) encore plus affreux que précédemment. Bref, un film fort en émotions qui dérangent.

24 septembre 2012

Rééditions: Vol 11 & 12

Me revoilà après les vacances et surtout le rendu du manuscrit de ma thèse. Plus de temps devant moi pour poster ici donc. On commence en douceur avec la remise en téléchargement de deux précédentes compiles. De nouvelles compiles arrivent très vite (une déjà prête, deux pratiquement terminées). Et puis pas mal de reviews de films puisqu'on est allé piocher dans la vidéothèque de tonton Daouid. En attendant, voici donc les volumes 11 et 12 avec la première compilation africaine et le volume dédié à P. J. Harvey. Suivez les liens!