26 avril 2012

Coupée à l'aspirine


Vu hier:


Lâchement abandonné par Marion partie conférencer à Grenoble, je me retrouve à mater ça, vu qu'elle l'a déjà vu. Bon, à part quelques drôleries signés François Damien, pas grand chose à se mettre sous la dent. On aurait aimé que ce film soit réalisé par l'équipe du Groland, ça aurait été un peu plus ambitieux et un peu plus marrant.


24 avril 2012

Chante la France

Fini il y a quelques temps:


" « Rester éveillé. Le plus longtemps possible. Lutter contre le sommeil. Le calcul est simple. En une heure, je fabrique trente faux papiers. Si je dors une heure, trente personnes mourront... »
     Quand, à 17 ans, Adolfo Kaminsky devient l’expert en faux papiers de la Résistance à Paris, il ne sait pas encore qu’il est pris dans un engrenage infernal, dans une course contre la montre, contre la mort, où chaque minute a la valeur d’une vie. Durant trente ans, il exécutera ce méticuleux travail de faussaire pour de nombreuses causes, mais jamais pour son propre intérêt.
    À travers son destin romanesque, et sous la plume de sa fille Sarah, on plonge au cœur d’une histoire de clandestinité, d’engagement, de traque et de peur. En arrière-plan du récit de sa vie se dessine le spectre d’un siècle où s’affrontent sans merci pouvoirs politiques, haines raciales, idéologies et luttes des peuples pour leur liberté et la dignité humaine. La Résistance, l’émigration clandestine des rescapés des camps avant la création d’Israël, le soutien au FLN, les luttes révolutionnaires d’Amérique du Sud, les guerres de décolonisation d’Afrique, l’opposition aux dictateurs d’Espagne, du Portugal et de Grèce, sont autant de combats pour lesquels il s’est engagé, au risque de sa vie et au prix de nombreux sacrifices. S’il a rejoint des causes en apparence contradictoires, Adolfo Kaminsky est toujours resté fidèle à ses convictions humanistes, à sa volonté de bâtir un monde de justice et de liberté."

Un superbe livre. Vraiment. Pas par son écriture, somme toute assez simple (c'est sa fille qui reporte des entretiens avec divers personnes étant intervenu dans la vie de son père). Mais par la droiture, les principes et la vision humaniste de cet homme. Pour ce qu'on entrevoit aussi des conséquences sur la vie d'un homme ayant vécu plus de trente ans de sa vie clandestinement. Vraiment, je vous le conseille, je l'ai dévoré en trois jours. Ça fait du bien de lire un tel bouquin.

Adolpho Kaminsky, pour ceux qui connaissent, est le père de Rocé, rappeur français ultra-talentueux. Il parle de son père dans le morceau d'ouverture de son deuxième album "Identité en Crescendo", "Je Chante la France".


"Mon père a combattu Vichy et collaboration
Expert en faux-papiers, sauve les victimes de trahison
Agir et résister quand la patrie perd la raison
Il offre l’humanité sans prendre l’accord du président

La clandestinité, à cause de ses appartenances
De ces combats menés, pour mettre justice dans la balance
La jeunesse, la santé, sont cloîtrées dans la résistance
Pas français pas d’récompenses, pas d’problèmes, il sauve la France"

23 avril 2012

Paperboys - Sons 41-50

Mine de rien on vous balance du bon son chez Paperboys. Vous êtes gâtés. J'ai maintenant passé la barre des 50 sons de la semaine et j'avais oublié, cette barre franchie, de vous faire la compile récapitulative. Vous êtes encouragés à partager ça autour de vous au maximum. Enjoy!

PS: je ne mettrai plus les sons postés là-bas sur le blog, je vous laisse cliquer sur le lien à droite pour aller sur le site. J'écris aussi des autres articles sur le site. Et peut-être plus dans le futur.

Ski Thief

Vu la semaine dernière:


"Simon, 12 ans, emprunte l’hiver venu la petite télécabine qui relie la plaine industrielle où il vit seul avec sa sœur Louise, à l’opulente station de ski qui la surplombe.
Là-haut, il vole les skis et l’équipement des riches touristes qu’il revend ensuite aux enfants de son immeuble pour en tirer de petits mais réguliers bénéfices.
Louise, qui vient de perdre son travail, profite des trafics de Simon qui prennent de l’ampleur et devient de plus en plus dépendante de lui..."

Super film. Vraiment. Thème original, interprétation superbe (avec une apparition en bourgeoise de Gillian "Ms X-Files" Anderson), notamment du jeune acteur. J'ai vraiment pris du plaisir, car on rigole entre les moments plus dramatiques. On ne tombe jamais dans le pathos. Une grande réussite!

20 avril 2012

Coupe Faim

Vu dimanche:

"Un écrivain sur le déclin arrive dans une petite bourgade des Etats-Unis pour y promouvoir son dernier roman de sorcellerie. Il se fait entraîner par le shérif dans une mystérieuse histoire de meurtre dont la victime est une jeune fille du coin. Le soir même, il rencontre, en rêve, l’énigmatique fantôme d’une adolescente prénommée V. Il soupçonne un rapport entre V et le meurtre commis en ville, mais il décèle également dans cette histoire un passionnant sujet de roman qui s’offre à lui. Pour démêler cette énigme, il va devoir aller fouiller les méandres de son subconscient et découvrir que la clé du mystère est intimement liée à son histoire personnelle. "

Le dernier Coppola. Bon. Pas grand chose à en dire. Pas nul mais pas très convaincant. Le côté cheap de certains décor et effets spéciaux m'a pas mal dérangé. Kilmer n'est pas spéacialement mauvais, mais sa gueule bouffie et beauf rebute pas mal (ce qui est voulu mais bon). On navigue entre rêve et réalité, mais de manière assez conventionnelle finalement. Rien de bien fou. Sans doute ce film, tiré d'un rêve fait à Istanbul, est-il plus personnel et thérapeutique pour Coppola (ayant perdu un fils et culpabilisant à ce propos) qu'intéressant pour nous. Vous pouvez passer votre tour.

19 avril 2012

Sueurs Froides

Vu il y a une petite semaine:

"Scottie est sujet au vertige, ce qui lui porte préjudice dans son métier de policier. Rendu responsable de la mort d'un de ses collègues, il décide de quitter la police. Une ancienne relation le contacte afin qu'il suive sa femme, possédée selon lui par l'esprit de son aïeule. Scottie s'éprend de la jeune femme et se trouve ballotté par des évènements qu'il ne peut contrôler."

Un classique à l'ambiance étrange. En effet, toute la deuxième moitié est assez flottante avec le héros essayant de retrouver son amante. Beau petit twist de fin et un film psychologiquement assez barré finalement, avec des idées sous-jacentes sur l'identité qui m'ont fait penser au dernier Almodovar.

16 avril 2012

Dans Les Caves De L'Oncle Chew - Volume Numéro Seize

Votre oncle préféré est de retour avec une petite compile reggae et dub de derrière les fagots. Pas vraiment ce que j'avais prévu au départ, mais finalement ces petits sons old-school rassemblés ici passent très bien. Alternance de morceaux reggae aux accents un peu soul dans les vocaux avec des morceaux dub à l'ancienne pour une compile courte et agréable. Dédicace au Swann!



Le tout se télécharge en cliquant ici.

13 avril 2012

Suttree

Terminé il y a quelques jours:


"Ample odyssée de la précarité et de la misère, ce livre raconte la descente aux enfers — et la "renaissance" — d’un déclassé, Cornelius Suttree, sur les berges de la rivière Tennessee, dans les années cinquante. Suttree résonne de toutes les voix, pathétiques, tendres et burlesques, des laissés-pour-compte de la société américaine vers lesquels le héros entame son voyage au bout de la compassion et de l’amour.
Paru aux Etats-Unis en 1979, initiatique et ambulatoire à la manière de l’Ulysse de Joyce, ce roman, qui donne à voir, dans une lumière brute, extraordinairement exacte, les traits ou les couleurs du monde urbain et naturel, est tout entier traversé par la violence du message qu’adressent sans trêve, au corps et à l’âme des hommes, la plénitude et la douleur du monde.
Cormac McCarthy a travaillé près de vingt ans à Suttree. Et c’est son livre le plus fort, le plus émouvant."

Double sentiment à la lecture de ce livre. D'abord, un plus positif. On se régale à arpenter les bas-fonds de la campagne américaine des 50's, entre marginaux, alcoolos ou prostitués de Knoxville. Le héros, malgré ses faiblesses, reste un homme bon et toujours prêt à aider. Le livre est pavé de personnages assez hauts en couleur, par leur simplicité ou leur gouaille. On se régale à ce niveau là, notamment sur la deuxième moitié du livre, en gros, où la part belle est faite aux dialogues et ou l'action prends un peu le pas.

Un sentiment un peu mitigé, parfois, sur l'écriture de McCarthy (auteur, entre autres, de "No Country For Old Man"). On trouve dans ce livre de nombreuses et longues descriptions, avec du vocabulaire inconnu (de moi, mais aussi parfois du dico). La longueur du livre (plus de 600 pages) fait que j'aurai parfois aimé écrémer un peu à ce niveau.

Quiqu'il en soit, cela reste un très bon bouquin, avec un cadre qui n'est pas sans rappeler "Les Raisins de la Colère" que j'avais également adoré. Vous pouvez y aller!

12 avril 2012

Quasi

Vu vendredi:


Toujours dans le coffret Hitchock (22 films!) que j'avais eu à Noël il y a quelques temps. Et je me régale. Si Marion a pioncé au bout de 15 minutes, ce n'est pas à cause du film. On n'est plus ici dans le policier, presque en huis clos, que dans le film d'angoisse. Robert Cummings, en mari mettant tout en œuvre pour tuer sa femme est excellent. Et il sait parfaitement rebondir quand quelques accrocs viennent entraver son plan. Plaisir vintage.

11 avril 2012

De Retour

Bon, après un mois bien chargé, où je n'ai pas abandonné mes activités paperboyesques pour autant, me revoilou. En douceur pour l'instant avec un retour sur les épisodes précédents:

Un petit weekend de ski avec Pipo et Tini où votre serviteur a pu s'illustrer en tant que préparateur de fondue en chef.

Le beau temps, c'est des petits dej sur le balcon avec ton Gangsta Chat avant d'aller au taf. Kessia!

Une victoire du LOU face à Bordeaux. C'est rare donc ça fait très plaisir.

Une dédicace aux allergiques. On est tiré d'affaires!