20 décembre 2010

Big Money Under The Sun

Vu la semaine dernière:

I keep going back, way back into time. Toute la même clique: Lino, Bebel, Blier, Verneuil, Audiard. De l'action, de l'humour, des dialogues, du sable & des camions. Que demander de plus. Un petit extrait avec Blier qui nous refile de la gouaille à gogo, avec une belle histoire de finlandaise (à 1'15).



"Une grande blonde avec des yeux qu'avaient l'air de rêver puis ... un sourire d'enfant ... une salope quoi, moi j'repère ça tout d'suite parce que les femmes c'est mon truc"

"Quand les types de cent trente kilos disent certaines choses, ceux d'soixante kilos les écoutent..."

19 décembre 2010

Let It Snow

Parce qu'à un moment, il faut bien les acheter ces cadeaux de Noël, hier direction le centre et le Jordaan pour gâter (j'espère) tout ce petit monde. Cela m'a donc permis de (re)voir Amsterdam sous la neige, puisque les énormes chutes de vendredi ont tout à fait tenu.










PS: la ville ne fait absolument rien pour rendre les trottoirs praticables. Le seul sel que j'ai vu disperser l'a été par une personne devant sa porte. Résultat: de nombreuses chutes (je ne sais même pas comment font les vieux, j'ai moi même frisé la chute une bonne demi-douzaine de fois). Tout le monde n'a pas été aussi chanceux. Assez incompréhensible...

17 décembre 2010

Mode Sibérie: (still) [ON]

Retour en force de la neige aujourd'hui. Légères ce matin, les chutes, je vais au taf en vélo et elles m'ont pris au dépourvu en enchaînant toute l'après-midi. Résultat, après 1h30 de foot, on continue le sport avec un retour à la maison en mode Trophée Andros. Failli me planter plusieurs fois mais maîtrise technique et détente m'ont fait arriver à bon port.




J'espère que ça va tenir demain, que j'aille faire quelques tophs en faisant mes cadeaux de Noël.

15 décembre 2010

Oeil De Verre

Vu hier:

Niveau série, plus grand chose... Enfin, ayant fini Treme, en attendant d'en finir avec ma belle avec Dexter et Sons Of Anarchy ou de commencer Mad Men ou Boardwalk Empire, avant de mater des films plus modernes pour le break de Noël, je continue donc dans ma lancée Old School. Si dès l'intro je n'étais pas en terrain inconnu, les premières secondes du film correspondant à une interlude de l'album Testpressing de Sayag Jazz Machine, j'ai par la suite été assez surpris de la tournure prise par le film. Ensuite, plus d'angoisse, de rire démoniaque au téléphone et de nuits noires. On nage entre Dirty Harry, Die Hard et Maigret dans le désordre, et avec la French(ouille) Touch de l'époque. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, je m'attendais à quelque chose de plus sombre et ressort plutôt le côté Bebel de la chose. Un film de flics ayant pour but de faire faire des cabrioles à Bebel. Pas inoubliable et encore une preuve que déjà à l'époque, on ne pouvait battre les ricains sur leur terrain.

Welcome to NOLA

Fini hier:

Le concept est simple: dépeindre la Nouvelle Orléans quelques mois après Katrina. Comme dans The Wire (ce sont les mêmes personnes derrière la série), c'est bien la ville qui tient la rôle principal. Comme dans The Wire, oubliez les effets de manche à chaque fin d'épisodes, la prépondérance de 2/3 personnages avec d'autres bougres sans intérêts. Tous les personnages, et ils sont nombreux, sont sur un pied d'égalité ici: pas d'intrigue prépondérante mais une multitude de trajectoires individuelles qui peuvent parfois s'entrecroiser.

La trame de fond, commune à tous les personnages, est de savoir comment se reconstruire, au sens propre comme au sens figuré, après un tel désastre. Comment relancer son commerce, comment revenir habiter chez soi, comment se battre pour que cette catastrophe ne se reproduise pas, pour punir des pouvoirs publics démissionnaires? Comment surmonter la décrépitude de la ville pour garder toutes ces traditions qui font sûrement de NOLA la ville la plus riche des États-Unis culturellement (dans le sens où elle a sa propre culture, introuvable autre part)? Comment faire le deuil de ses disparus? Et finalement, comment accepter que cette ville change, comment survivre à cette reconstruction que l'on craint destructrice de l'esprit de la ville? Comment rester dans ce trou à rats abandonné de tous si même son âme est vouée à disparaître?

Voilà ce qui guide ces 10 épisodes qui durent tous autour d'une heure (le premier et le dernier durant 1h20). Ceux qui ont déjà vu la série se disent sans doute qu'un point essentiel de la série a été oublié: la musique. Bien sûr, la musique de NOLA est un élément capital de la série, la rythmant du début à la fin. Et pas seulement en fond sonores: on suit des musiciens (les vrais musiciens apparaissent dans la série), assistons à des concerts, des répétitions, etc... J'ai fait énormément de découvertes de haute volée grâce à cette série, cela valait donc bien un post spécial. Rendez-vous demain, pour découvrir une bonne demi-douzaine d'artistes de NOLA.

Pas besoin de préciser que je vous recommande absolument ce Treme. Et pour ceux qui ont la chance de ne pas encore avoir vu The Wire (prévenez moi lorsqu'on pourra effacer certains souvenirs de son cerveau), jetez vous dessus, je serais ravi de vous passer les épisodes.

14 décembre 2010

Nuits d'Arabie

Petit tour du côté du liban d'abord avec la chanteuse Fairouz. Voici son dernier album en date, Eh Fi Amal. Avec quelques sonorités jazz et un son plus feutré, elle s'éloigne des morceaux plus traditionnels que j'ai découvert dans son "very best of". Le morceau "Kbiril Mazha Hay" notamment est une petite perle, avec cette accord de piano très troublant (le disque peut se trouver sur internet).

Ici un live à Bercy avec une instrumentation sublime. Marrant aussi de voir les hommes en costard faire les chœurs pour cette diva.



Passons à la Syrie maintenant avec le chanteur Georges Wassouf. Son dernier album en date, "Allah Kareem", est une superbe découverte pour ma part.


Il s'ouvre par ce morceau que je trouve très envoutant. Plus énergique et avec quelques sonorités plus modernes (dans les rythmiques notamment), il s'ouvre par ce morceau que j'adore, "El Saber Tayeb".



La aussi, vous pouvez checker le best of, de très bonne facture.

13 décembre 2010

Courche

Une bonne équipe, une destination de rêve, du fromage fondu, un temps de FOU, assez de neige, et voilà un putain de weekend de fou. En images.

Marion, tout en style et décontraction

Welcome to the 70s

A un moment, on a vu un nuage. Mais en fait c'était la fumée d'un avion.

Une belle brochette.

Daouid, l'homme de la montagne.

A quand la prochaine?

9 décembre 2010

DISKO PARTIZANI


Dimanche soir, on a enfin pu offrir le cadeau de Noël de mon coloc Markus. Concert de Shantel au Melkweg. Je ne savais pas à quoi m'attendre. Un truc un peu trop édulcoré et un peu court? Que nenni bon Dieu! Le mec a mis le feu, super groupe avec lui, a joué 2h, chose très rare à Amsterdam. Et il l'a bien joué à la roumaine avec des bonnes conneries à découvrir en vidéo.

Quelques reprises comme du Kusturica ou encore Bella Ciao chanté au milieu de la fosse, des zicos avec le sourire tout le long, qui restent sur scène à tchatcher quand le concert est fini. La musique c'est comme le sexe finalement: tu kiffes que quand ton partenaire kiffe aussi (ou fais vachement bien semblant ;-)


Champaaaaaaaaaaagne!!!



Nouveau concept: la caisse claire brumisatrice:



Je ne vous ai pas mis la vidéo trop longue (il l'a fait durer l'intro l'enfoiré!) mais impossible de s'en passer! DISKO DISKO PARTIZANI!!

8 décembre 2010

Mafia à la Française

Pour en finir avec cette série Old School:


Comme le titre le suggère, on retourne ici dans le délire gangster/mafia. La conclusion, c'est qu'on ne sait pas trop faire ce genre de films. J'ai été assez déçu. On n'y crois pas trop, Gabin en chef de famille sicilien... En fait, le timing du film fait que beaucoup de temps est alloué à la préparation du casse et non à la mise en place de l'esprit de famille et de clan, qui ne débarque qu'à la fin sans qu'on comprenne vraiment pourquoi. Les acteurs sont bien sûr toujours là mais je n'ai pas trouvé les rôles taillés sur mesure comme ça peut être le cas dans d'autres films. Petite déception.

7 décembre 2010

Bebel Kong

Vu y'a pas si longtemps que ça:



Toujours la même clique à la manœuvre mais dans un répertoire un peu différent. Pas de gangsters ou de casse ici, simplement une rencontre entre deux hommes partageant la même envie d'évasion, que ce soit par le voyage ou la boisson. Des dialogues d'alcooliques, ce film en est fait, mais il est plein de sensibilité aussi. Cela fait du bien de découvrir cette équipe sans les gabardines et les flingues, mais coincé dans un patelin paumé près de Deauville. Un très bon moment.

6 décembre 2010

Zdududududu

Trop longtemps sans nouveau son rap. J'en écoute moins en ce moment, plutôt orienté musique arabe et jazz New Orleans, à venir bientôt ici même. En attendant, je vous présente une clique de trois jeunes rappeurs, soutenu par un producteur des plus talentueux. Je vous avait déjà parler de Curren$y et de son album Pilot Talk. Et bien le Pilot Talk 2 est sorti, et il est de la même qualité.

Avec notamment ce titre, "Michael Knight" (les vrais comprendront l'hommage), à la production mystérieuse (Ski Beatz, très présent sur les deux albums). Zdudududududududu.


MICHAEL KNIGHT from Creative Control on Vimeo.

Deuxième larron, Big KRIT. Son album, Krit wuz here, est en téléchargement gratuit sur le net (cherchez la version remastered sur le net, l'autre est vraiment douteuse niveau son). A noté que l'homme produit beaucoup de ses sons, avec un franc succès.


Là aussi, les productions tout au long de l'album sont d'un très haut niveau. Voici le "hit" de l'homme, Home Town Hero, dans un style plus mélodique et posé.



Le troisième larron, celui que j'ai le moins squatté pour l'instant, c'est Smoke DZA. Sa mixtape est de très bonne facture malgré sa pochette assez mongole. Toujours la même équipe derrière à la prod.


Ici, un titre avec les 3 MCs, "Etc, etc...". Ambiance posée à souhait, de quoi s'en allumer un petit...



Pour finir, l'album du producteur attitré, Ski Beatz, "24 Hour Karate School".

Je l'ai moins écouté, mais je redécouvre ce titre cuivré tout à fait à mon goût, avec Curren$y et Smoke DZA dessus. Enjoy.

4 décembre 2010

Mon Pays et...

Un petit son pour se mettre dans l'ambiance:



Petit weekend à Panam avec ma belle. A peine arrivé à la gare, tous les deux très en retard, on file vers Opéra pour voir ça:
Très drôle et pertinent aussi. L'histoire est très simple: un couple de gens très chiant, faute de trouver des amis, a décidé d'en acheter. Le contrat n'est pas très contraignant et leur permet de les laisser vivre dans un placard. Bénureau est très bon en gros con et a quelques très bonnes phases (en parlant des bons moment avec sa femme où ils scrutent la note de supermarché en cherchant une erreur, "la puissance d'être dans son bon droit, de demander un supérieur, c'est énorme!"). Bohringer est aussi clairement à la hauteur avec une sacrée touche au niveau du look et de la coiffure. Bref, une très bonne soirée.

En rentrant on découvre donc le "nouvel" appartement de Rémi. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça envoie du pâté! Pour la localisation, en gros, tu vois la tour Eiffel et les Invalides de la rue. Voilà.


Samedi matin direction le marché, juste en bas de la maison, pour se choper un magnifique poulet rôti avec ses pommes de terres somptueuses (cuites dans la graisse de cuisson, rien que d'y penser, mazette) et des clémentines au goût assez différent de celles que je mange ici. On décolle pour les Champs et le marché de Noël.

Il a trouvé un petit cocon bien sympa pour se la couler douce le Napo. Un peu de shopping plus tard, direction la Tour Eiffel avant de rentrer à la maison, se faire un repas de roi, champagne en prime. Seul défaut de la soirée, un film ricain assez débile dont je ne parlerai pas, "Sunshine Cleaning". Le lendemain, goûter parfait chez Ariane, merci de tout et surtout pour le gateau magnifique (chocolat avec glaçage chocolat/caramel, woubah!). Soirée avec un autre film assez bête, le "Come Back", regardé par intermittance.

3 décembre 2010

Break

Vu mardi:


"Chine. Ville de Fengje en amont du barrage des Trois Gorges. San Ming fait le voyage dans la région pour retrouver son ex-femme et sa fille qu'il n'a pas vu depuis seize ans. Aujourd'hui, l'immeuble, la rue, le quartier où elles ont vécu ne sont plus qu'une tâche verte engloutie sous les eaux du barrage des Trois Gorges. Dans la même ville, une femme, Shen Hong, cherche son mari disparu depuis deux ans. Là où la construction du gigantesque barrage des Trois Gorges a pour conséquence la destruction de villages entiers et les déplacements de population, deux quêtes amoureuses s'enlacent, deux histoires qui se construisent et se déconstruisent."

Interlude asiat' au milieu des dialogues d'Audiard. On se doute bien que le choc est fort entre les deux styles. Pas de babillage inutile ici. De beaux paysages (village décrépi, lac artificiel, industries à l'ancienne...) un rythme lent... Et puis des personnages à l'asiat'. S'ils ne veulent pas répondre à la question, ils ne répondent pas. Pas qu'ils te baratinent à côté de la plaque, non. Ils se taisent, simplement. J'ai bien aimé ce film, simple et avec une belle atmosphère.

2 décembre 2010

Fluide Corporel

En ce moment, je suis à un film par jour et, tel un gigolo, je me fais plutôt des vieux trucs. Mardi:

Une preuve supplémentaire de ma culture cinématographique déplorable. Superbe comédie/parodie. Tous les personnages, que ce soient les généraux tarés, le président russe bourré, l'anglais maniéré, le président coincé et bien sûr le fameux docteur. Putain mais ce docteur est énorme, le bras qui remonte, son ultime plan pour sauver la Terre... Je comprends pourquoi c'est un classique. A voir pour les nuls comme moi qui ne l'ont pas encore fait!

Le Casse De La Décennie

Vu lundi:

Commençons par un petit prélude. Je remercie Thalys pour avoir installé des prises de courant même en seconde. C'est très agréable, on ne dépend plus de sa batterie. Par contre, 1h de retard à l'aller et 45 minutes au retour, ça fait un peu trop. Croyez bien que je vais demander ma thune.

Lundi, lever 5h50 pour débarrasser le plancher (enneigé) parisien et retrouver Amsterdam. Hors de question de travailler dans le train après une nuit aussi courte. Alors, dans la chaleur du train, me voilà bercé par la voix grave de Gabin qui s'ébat dans l'écrin que lui ont confectionné Audiard et Verneuil. Ocean's Eleven 1.0. A peine sorti de prison, Gabin veut se tirer en Australie avec un bon paquet en poche. Un casino cannais sera sa cible. Avec un Delon très très bon. Je pense que ma génération et les suivantes auront du mal à saisir le mythe qu'il représente tant il apparait comme un [posez l'insulte de votre choix] à la moindre de ses apparitions aujourd'hui. Dommage, mais il nous reste toujours la possibilité d'aller chiner dans le passé.

Peut-être pas à la hauteur du "Deuxième Souffle" que j'avais adoré mais très classieux tout de même, comme l'est la scène finale d'ailleurs.

1 décembre 2010

Snooooooooooooop

Partir à l'étranger à un prix lorsqu'on a un amour dans sa vie. Alors autant le payer en poils!

Un nom très simple à retenir. Pour la prononciation, c'est là, tout au début: