Fini pendant les vacances:
"Nyons, sud de la France. Amar l'Emir, petit garçon bravache et rêveur, fuit sa grande soeur Noria qui veut le serrer dans es bras à la sortie de sa garde à vue. Au quotidien, Amar déambule entre les chantiers, l'école, la rue et l'appartement familial hanté par la folie d'un père harki brisé et ivrogne. En grandissant, les rêves d'Amar deviennent plus flous et les désillusions se précisent. Puis le temps s'emballe. Adulte, Amar revient à Paris, où personne ne l'attendait. Sa visite ne peut signifier qu'une chose pour le fils de Noria, qui veille celle-ci dans le labyrinthe infernal de l'hôpital..."
Deux parties distinctes dans ce livre. D'abord, l'enfance d'Amir, dans les années 60/70. Puis ensuite la vie de son neveu, Lorent, et notamment la veillée de sa mère en train de mourir. Le style est plaisant, assez original par moments (l'auteur est notamment passé par le rap et le slam). L'auteur parvient parfois à nous mettre mal à l'aise, avec les errements d'Amir ou encore la folie alcoolique de son père, faisant craindre la violence à chaque fois qu'il rentre à la maison. L'histoire est tout ce qu'il y a de plus simple: première et deuxième génération d'immigrés dans les quartiers populaires d'une petite ville. Pas de surenchère "Quartier" ou de conflit "Français-Immigrés" la dedans. L'intérêt réside simplement dans les trajectoires individuelles.
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