Fini il y a de ça quelques jours:
Ce n'était pas cette édition mais peu importe. Un bon petit pavé de 600 et quelques pages (et écrit tout petit en plus). Le pitch (Nicole Pitch, ça va elle vous a pas embêté?):
"Ponctuée de rétrospectives de l'Italie du Sud, avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale, cette oeuvre est révélatrice du sentiment de la petite bourgeoisie vis-à-vis de l'Histoire. L'Histoire - La Storia - est au centre de ce mes et les femmes qui ne font que subir 'l' interminable assassinat' qu'elle est. Dans cette saga d'innocence, de persécution et de mort qui se déroule parmi les pauvres gens d'talie écrasés par la guerre, Elsa Morante apporte la certitude passionnée que les innombrables victimes de l'Histoire en sont les héros véritables et cachés."
Tout est dit ou presque dans ces quelques lignes. Nous suivons une famille italienne au cœur de la guerre. Pas dans les combats ou dans les camps, comme souvent, mais simplement dans le quotidien populaire des Romains. Une femme seule avec ces deux enfants, notamment un bébé de père allemand, tente tant bien que mal de se débrouiller. Une femme simple, qui fonctionne aux émotions plus qu'à la reflexion, ne se mêle pas de politique, reste discrète et tente simplement de rester sur les rails de sa vie, même si tout a tendance à exploser autour d'elle.
L'écriture est un peu spéciale et m'a parfois troublé. Je ne sais pas si cela est du à la traduction. Mais je recommande la lecture de ce roman, apparemment classique (qui a donné lieu, je crois, à une adaptation cinématographique). Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu ce genre de bouquins, très loin du Los Angeles sale et dépravé d'Ellroy.
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