9 avril 2010

More Everett

Terminé hier:

"Thelonious Monk Ellison, romancier noir américain que la réussite n'a cessé de fuir, se voit un jour reprocher de ne pas écrire dans un style "assez black". Révolté par l'audience phénoménale d'un roman médiocre consacré à la réalité des ghettos, il en rédige, sous pseudonyme, une parodie incisive et vengeresse qu'il soumet par défi à un éditeur. Le succès est aussi fracassant qu'immédiat. Mais ce jeu schizophrène reste sans effet sur la vie du "vrai" Monk au moment d'affronter les tragédies personnelles et les crises familiales qui bouleversent son improbable existence d'artiste... Très politiquement incorrect dans son approche de la question raciale, ce roman, où l'autodérision et l'ironie côtoient le lyrisme, est pétri d'une érudition jubilatoire, d'une redoutable connaissance du milieu littéraire, et, plus que tout, d'une intime fréquentation des passions de l'âme... "

Très bon bouquin que j'ai légèrement préféré au précédent. Plein d'ironie, notamment dans la lecture de la parodie (inclue dans le livre en entier) qui est en fait une parodie de "Native Son" de Richard Wright (agréable coïncidence car je l'ai lu cet été en Indonésie en anglais après avoir fini tout le reste, je recommande également). Vraiment piquant et avec toujours également en trame de fond, les aléas d'un quinquagénaire un peu seul et paumé qui doit s'occuper de sa famille. Il se lit assez vite (365 pages) et on passe un bon moment.

Je me plonge désormais à fond dans le Lonely do Brasil afin de commencer à préciser notre voyage et notre timing.

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