31 mars 2010

Un peu de lecture

Vient de terminer ce roman.

"Professeur à l'université de Los Angeles, marié, père de famille et convaincu, à l'heure des funestes bilans de la quarantaine, de n'être qu'un loser, Théodore Larue est en route vers son suicide quand un camion heurte de plein fouet sa voiture et projette son corps à travers le pare-brise, le laissant fort proprement décapité. Les services funéraires recousent tête et corps à la va-vite, mais voici qu'au beau milieu des funérailles Ted se redresse et s'assied dans son cercueil... Qu'il prenne pour cible les médias, le fanatisme religieux ou les consternantes pratiques des milieux universitaires, Percival Everett livre ici la satire aussi grinçante que jouissive d'une société américaine parfaitement déboussolée tout en proposant une troublante méditation sur notre condition de vivants. "

Le bouquin est bien écrit. Si la critique des fanatiques et de la presse est bien présente et piquante, celle du monde universitaire est anecdotique au début du roman (bien plus prégnante dans le second que je viens de commencer, "Effacement".). Le livre part dans une direction assez "fantastique" avec la présence d'une secte et des expériences de l'armée dans le désert. Mais on retrouve en effet bien l'impression d'une société qui "roule à 240 bornes à l'heure sur une mobylette de merde" (comme dirait les Svinkels) et prête à changer les démons en héros au moindre évènement. Un bon livre.

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