"Ample odyssée de la précarité et de la misère, ce livre raconte la descente aux enfers — et la "renaissance" — d’un déclassé, Cornelius Suttree, sur les berges de la rivière Tennessee, dans les années cinquante. Suttree résonne de toutes les voix, pathétiques, tendres et burlesques, des laissés-pour-compte de la société américaine vers lesquels le héros entame son voyage au bout de la compassion et de l’amour.
Paru aux Etats-Unis en 1979, initiatique et ambulatoire à la manière de l’Ulysse de Joyce, ce roman, qui donne à voir, dans une lumière brute, extraordinairement exacte, les traits ou les couleurs du monde urbain et naturel, est tout entier traversé par la violence du message qu’adressent sans trêve, au corps et à l’âme des hommes, la plénitude et la douleur du monde.
Cormac McCarthy a travaillé près de vingt ans à Suttree. Et c’est son livre le plus fort, le plus émouvant."
Double sentiment à la lecture de ce livre. D'abord, un plus positif. On se régale à arpenter les bas-fonds de la campagne américaine des 50's, entre marginaux, alcoolos ou prostitués de Knoxville. Le héros, malgré ses faiblesses, reste un homme bon et toujours prêt à aider. Le livre est pavé de personnages assez hauts en couleur, par leur simplicité ou leur gouaille. On se régale à ce niveau là, notamment sur la deuxième moitié du livre, en gros, où la part belle est faite aux dialogues et ou l'action prends un peu le pas.
Un sentiment un peu mitigé, parfois, sur l'écriture de McCarthy (auteur, entre autres, de "No Country For Old Man"). On trouve dans ce livre de nombreuses et longues descriptions, avec du vocabulaire inconnu (de moi, mais aussi parfois du dico). La longueur du livre (plus de 600 pages) fait que j'aurai parfois aimé écrémer un peu à ce niveau.
Cormac McCarthy a travaillé près de vingt ans à Suttree. Et c’est son livre le plus fort, le plus émouvant."
Double sentiment à la lecture de ce livre. D'abord, un plus positif. On se régale à arpenter les bas-fonds de la campagne américaine des 50's, entre marginaux, alcoolos ou prostitués de Knoxville. Le héros, malgré ses faiblesses, reste un homme bon et toujours prêt à aider. Le livre est pavé de personnages assez hauts en couleur, par leur simplicité ou leur gouaille. On se régale à ce niveau là, notamment sur la deuxième moitié du livre, en gros, où la part belle est faite aux dialogues et ou l'action prends un peu le pas.
Un sentiment un peu mitigé, parfois, sur l'écriture de McCarthy (auteur, entre autres, de "No Country For Old Man"). On trouve dans ce livre de nombreuses et longues descriptions, avec du vocabulaire inconnu (de moi, mais aussi parfois du dico). La longueur du livre (plus de 600 pages) fait que j'aurai parfois aimé écrémer un peu à ce niveau.
Quiqu'il en soit, cela reste un très bon bouquin, avec un cadre qui n'est pas sans rappeler "Les Raisins de la Colère" que j'avais également adoré. Vous pouvez y aller!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire