J'ai plein de choses bien plus intéressantes que ça à raconter. Mais il s'agit là d'une mission de salut public que je ne peux refuser. Nous avons diner hier à Oto-Oto:
C'est très joli avec des igloos en polystyrène et tout et tout, mais vous aurez vite fait de vous laisser avoir comme
ce critique à la con de l'Express.
En en rajoutant un peu, on pourrait dire que la serveuse, et probablement maîtresse de maison, ferait passer un Kapo d'Auschwitz pour un enfant de cœur. Pas un sourire, des commandes à réaliser dans le temps imparti (4,7 secondes, sinon, tant pis pour vous, c'est trop tard), en tant que client, vous recevez des ordres, ce qui est toujours agréable. Elle connait les prix de ses plats qui, concept intéressant, ne sont pas ceux indiqués sur toutes les cartes du restaurant. Elle ne prends pas la carte bleue... et n'a pas de monnaie. Elle vous engueulera si vous non plus, vous n'en avez pas (Vous aurez beau lui répondre que, par définition, il ne distribue pas de pièces dans un DAB, cela ne changera pas grand chose). Détail intéressant, la porte coulissante automatique vous empêche de rentrer dans le restaurant si personne ne vient vous ouvrir. Goulag style.
Et la cuisine me direz-vous? C'est sympa. Sans plus. Du japonais "de base", rien de bien folichon. Rien tout court serait-on tenté de dire d'ailleurs. Marion avait dans son assiette non pas un, ni deux, ni même trois mais bien quatre raviolis frits. On frise la surabondance. Pour la maudique somme de 6,50€ en même temps, que pouvait-on demander de plus. Quand à moi, après avoir pris une entrée et un plat de taille "normale" (le "normale" fait ici référence à l’appétit d'un lapin nain normal, ce qui prête à confusion quand on ne le sait pas), le tout pour 12€, je n'avais qu'une envie... manger. Et puis si vous voulez boire un coup, la bière 33cl est à 4,5€, au cas où vous soyez encore concerné par l'ISF. Bref, de la branlette bobo(lchévique pour l'accueil).
La seule chose positive que je me suis dit, c'est qu'on pouvait se barrer sans payer, puisqu'on allait se barrer sans manger. Laissons la parole à un artiste engagé qui a lui au moins le mérite de nous faire rire.
Rendez-vous très vite pour des choses plus intéressantes.